www ► Qui est cette femme drapée de fierté ? Un animal, un prédateur, qui ne comprend pas les règles sociétales, et qui s’y soustrait sans cacher sa supériorité. Il est impossible de pleinement la définir avec des mots. Ameren, c’est une impression, celle d’un monstre qui ne se cache pas. Celle d’un monstre qui regarde les autres comme s’ils représentaient son buffet à volonté, et qui, d’une simple parole, peut mettre les foules à genoux sans sourciller.

Ameren est dure, Ameren est froide, oui, elle n’a pas honte de l’avouer. Il faut comprendre qu’elle a été forgée dans un monde en guerre, et que son quotidien jusqu’à lors se résumait aux tueries qu’elle perpetuait. Finalement, elle n’est que le produit d’une éducation brutale, et de pertes qu’elle a dû encaisser, encore et toujours. Il n’y a que peu de gens capables de voir au-delà de sa carapace, et ces gens, la sirène les garde près d’elle. Refusant de s’en séparer, les chérissant comme les trésors qu’elle a dû abandonner.

Quetza | Quetza est son compagnon, l’autre moitié de son âme. Ameren tuera quiconque lui voudra du mal, comme elle sait qu’il tuera quiconque cherchant à faire de même pour elle. Elle l’aime, plus que tout au monde, plus qu’il n’est possible de l'imaginer. La sirène le veut avec elle, pour maintenant et à jamais. Il est son trésor le plus précieux, et si elle le pouvait, elle l’emprisonnerait pour qu’il n’ait pas à subir les affres de ce monde tordu. Personne ne touche à Quetza, c’est un fait inscrit dans la pierre. Il est son serpent à plumes, et elle a trop perdu pour accepter qu’il puisse un jour la quitter.

Rara | Aradia est, pour la sirène, ce qui se rapproche d’une meilleure amie. Ameren aime son côté prédateur, et le fait qu’elle ne s’excuse pas d’être ce qu’elle est : un monstre. Elle ne la comprend pas toujours, mais après tout, elle n’en a pas besoin pour apprécier la deva. Les deux femmes ne sont pas de la même espèce, mais ont les mêmes objectifs. Aradia veut contrôler Amaryllis, soit. Ameren est bien décidée à lui offrir ce trône, elle lui prêtera sa voix, sa force brute, si tenté qu’elle puisse protéger ses trésors en contrepartie.  

Celas | Celas est connue dans son domaine, à ce qu’il parait. Il est vrai qu’elle est toujours bien habillée, et que, comme elle, son charisme est indéniable. Succube et sirène, deux prédateurs, mais différents l’un de l’autre. Si Ameren utilise la force brute, son amie utilise la séduction. C’est étrange, et cela la perturbe plus qu’elle ne le montre. Les humains doivent être mangés, on ne les mets pas dans son lit, c’est une question de bon sens. Mais bon, si Celas ne la juge pas et l’accepte pour ce qu’elle est, Ameren a bien compris qu’elle devait faire la même chose de son côté. Elles sont amies, et c’est tout ce qui compte.

Sœur bon marché | Il y a tellement à dire sur Miris, sur la relation qu’elles entretiennent toutes deux. Nées de la même couvée, Ameren était pourtant celle qu’on regardait. Pressenti comme un prodige, elle fut jalousée, et s’éloigna de ses frères et sœurs pour ne plus être blessée. Quand on les envoya au combat, à leurs quatorze ans, Miris fut blessée. Une blessure moche, qui l’empêcha de reprendre son déguisement humain. Ameren, déjà adulée pour son sens tactique, pour ses prouesses au combat, jugea que sa cadette n’aurait jamais dû vivre. Qu’elle était une aberration, ostracisant cette dernière consciemment pour que jamais elle ne puisse la menacer. Aujourd’hui ? Miris a réussi à la blesser, et aurait pu la tuer, mais à préféré la sauver. Peut-être les fondations d’une relation plus apaisée ? Le fait est qu’Ameren ne sait pas comment gérer sa sœur désespérée, ne comprenant pas pourquoi elle est aussi fragile émotionnellement. Miris, la grande guerrière, n’est pas une sirène comme les autres, et cela la perturbe au plus haut point.