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Envy
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J'vais encore tout saboter
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J'vais sûrement tout saboter ~ EnvyLun 4 Mar - 22:00
Envy
Si l'enfer est éternel, alors le paradis est un leurre.

Voyageuse

En quelques mots


Marionnette de soie dans un costume de fer, on te manipule, on t’utilise sans vergogne. Ton essence, retournée contre toi-même, te rend aussi fragile, et pourtant si vicieuse ! Mais si tu sais jouer ton jeu, et si tu parviens à le cacher, alors rien n’est perdu. Tu es cet ange, si blanc, si pur, si adoré. Mais tu es également le déchu qu’on a brisé, qui a chuté. Tu es le bien et le mal, le yin et le yang. Ou peut-être que tu n’es que le soleil lumineux qui éclaire les gens ? Oui… C’est ça que tu seras.


Age Personne n’aura jamais assez d’une vie pour compter ton âge sur ses doigts
Et en année humaine, à quoi cela correspondrait ? Disons que tu sembles avoir entre vingt et trente ans

Genre Femme

Orientation sexuelle Pansexuelle

Métier ou fonction a Amaryllis Aucun pour l’instant, tu viens pour changer d’air

Autres précisions et funfacts Tes couleurs favorites sont le rouge et le blanc, et celle que tu aimes le moins est le marron. Tu n’avoueras jamais avoir de préféré parmi tes frères et sœurs. Jamais. Mais tout le monde pense que c’est Krieg. Personne ne sait pourquoi tu aimes tant les vautours. Tu changes de raison constamment pour brouiller les pistes. Quand tu t’énerves, tu te changes d’abord en demi-dragon, puis en vrai dragon. Il t’arrive de cracher du feu, mais ce n’est pas fréquent, car ta voix grésille ensuite pendant des jours et tu détestes cela. Ta main gauche est toujours protégée. Mais si quelqu’un pouvait voir à travers ton gant, il pourrait voir une main dont la peau est entièrement noire. Et ce, peu importe la forme — sabot, serre, roue, etc.. Tu es gauchère. Tu serais ENFJ-T, soit Protagoniste. Aussi surprenant cela puisse-t-il paraître : oui. Tu possèdes une bibliothèque plus grande que dans tous les rêves des mortels.

Race du personnage Cheval de l'Apocalypse

Description de la race et ses particularités et capacités
Transformisme Tu peux adopter toutes les formes dont tu as envie, du coq à l’âne en passant par le char d’assaut ou par le dragon. Tu ne peux cependant pas changer tes couleurs ni ton anatomie et te trouves obligée de garder ton charançon magique. Tes formes préférées sont le pégase, l’ange et le vautour, mais tu as presque tout essayé déjà.

Charançon À ta création, tu as reçu une armure magique s’adaptant à toutes tes transformations. Tu ne peux pas l’enlever, faisant quasiment partie de toi. Il possède deux formes : une compacte et une totale. La forme totale prend l’apparence d’une armure recouvrant l’entièreté de ton corps, laissant peu de parties visibles. Une bonne armure pour la guerre ! Quant à la forme compacte, elle s’adapte généralement à la forme utilisée, mais il s’agit généralement d’un bracelet, recouvrant toute ta main/patte/roue, doté d’une grosse pierre rouge. C’est de cette pierre que le charançon magique se déploie.

Surhumaine Tu n’es pas humaine : tu es faite pour détruire les civilisations. Par conséquent, tu possèdes des capacités physiques supérieures à celles que possèderait un individu de l’espèce choisie dans ta condition physique. Ton esprit est également plus résistant aux influences mentales pouvant être utilisées contre toi. Enfin, tu possèdes une régénération accrue et peux même faire repousser un membre en quelques heures, si tu te ménages pendant ce temps. Le processus est toutefois douloureux et tu n’apprécies pas d’en arriver là. Dernier point, et pas des moindres : si tu es tuée, si ton Dieu peut récupérer ton âme, alors il pourra te créer un nouveau corps afin de pouvoir continuer ton travail.

Sorcellerie Tout comme les Cavaliers, les Destriers ont accès à la magie. Tu t’es spécialisée dans la lumière et dans le feu. La première parce que tu es un ange, la seconde pour résister à Krieg — au cas où elle ferait des bêtises. Aussi, tu utilises uniquement la magie du feu au contact et as développé une immunité aux brûlures. Quant à la magie de lumière, c’est surtout pour des effets visuels et pour créer des illusions que tu l’utilises. Tu t’intéresses à la magie des ténèbres pour les mêmes raisons que la magie de la lumière, mais tu ne te débrouilles pas très bien, parce que tu as tendance à ne pas vouloir que ça se sache.

Jalousie Il s’agit de ton pouvoir unique, avatar de la Jalousie et Destrier de la Guerre. Inspirée de l’envie créant les guerres, tu es capable d’exacerber toutes les jalousies. Pour cela, tu te contentes d’offrir un présent enchanté qui rendra le receveur tellement rempli de joie et d’amour, qu’il en voudra irrémédiablement plus. Plus, plus, toujours plus. Jusqu’au point à céder à ses caprices, jusqu’au point où il finira par briser ses limites. Quelqu’un désire avidement la femme de son voisin ? Tu lui offriras la journée la plus exquise en sa compagnie. Mais le lendemain, il lui faudra une autre journée. Et le surlendemain aussi. Alors, pourquoi ne pas l’enlever et la séquestrer afin de toujours pouvoir l’avoir à ses côtés ? Pourquoi ne pas tuer son mari afin qu’elle vienne se réfugier dans ses bras ? La seule limite est l’imagination.

COMPTE DE DROITS - 3/3
COMPTE DE CREDITS - Pas assez riche

Descriptions


Physique
Caractère
Il fait froid, aujourd’hui. Tu es tel un brin d’herbe, dansant dans les allées, au gré du vent et des gens. Frêle, fragile, un peu court sur pattes — bien qu’un brin d’herbe d’un mètre soixante-trois soit plutôt grand —, tu sembles ailleurs. Tes pensées sont dans le flou, ta tête et ton regard sont chamboulés. Chose étrange au vu de l’immense sourire qui scinde ton visage en deux. Sans doute un automatisme, rien de plus.

Comme un bateau voguant sur les flots, tu te laisses porter par le courant. Tu suis le peuple, les inconnus, tous ces gens à qui tu fais confiance sans même les voir. Tu ne sais pas où ils vont ni où tu vas, mais quelle importance ? Tu dois juste les suivre, et ils te mèneront bien là où tu devrais être.

Ah.

Un mouvement à ta gauche attire ton attention. Sans doute aurait-il mieux fait d’être ignoré. Tu t’arrêtes, tu observes ce regard qui te fixe intensément. Un instant, le temps se fige. Pourquoi ? Pourquoi ces yeux blancs sont-ils aussi torturés ? Ne devraient-ils pas exprimer de la joie ? Ne devraient-ils pas être assortis à l’ambiance générale du monde dans lequel tu te trouves ?

Ton regard dévisage l’inconnue en face de toi. Elle ne peut être qu’une inconnue, n’est-ce pas ? Sa crinière étrangement coiffée, rouge, noire et bleue, ressemble un peu trop à la tienne. L’auréole noire, qui lui tombe presque devant les yeux, ferait rire de vrais anges, tant elle semble avoir perdu sa splendeur. Même tes ailes ne suivent pas le rythme. Ne devraient-elles pas être fièrement portées dans ton dos ? Pourquoi sont-elles lâchées ainsi, servant de ramasse-poussière ?

Tu secoues brusquement la tête dans un mouvement de colère.

Non Envy, ça n’est pas toi.

Le reflet dans la vitre du commerce est bien le tien, mais tout cela ne t’appartient pas.

Tu souffles bruyamment par le nez.

Et dire qu’en temps normal, tu es comme l’océan. Tantôt calme, tantôt tumultueux, tu n’es pas le genre de personne qui s’arrête de fonctionner. Toujours lancée, toujours à fond, tes moments de calme sont uniquement quand tu es seule… Mais tu t’arranges toujours pour être accompagnée. La solitude te ronge, te rend folle.

Oh.

Ton regard se tourne vers Amaryllis.

Voilà où est le souci.

Tu es entourée de milliers de personnes, mais tu es seule ici. Ta fratrie te manque. Elle est peut-être dysfonctionnelle, mais elle ne t’a jamais laissée tomber, involontairement ou non. Tu te retournes vers l’autre toi. Il va falloir changer cela. Tu te redresses légèrement, te faisant paraître plus grande. Ton sourire reste en place, et tu tentes de faire disparaître la tristesse dans tes yeux. Bon, pour ça il te faudra de l’aide.

Tu replies proprement tes ailes dans ton dos, réarranges légèrement ta tenue et tes cheveux. Cette tenue mignonne te va bien, mais sans doute que tu pourrais profiter d’être ici pour renouveler ta garde-robe. Tu pourrais aussi changer les multiples piercings qui agrémentent ton visage. Ah oui, il faut de l’argent pour ça, c’est vrai.

Tu tournes légèrement devant la glace de fortune. Tu as beau avoir le regard sombre, tes formes sont toujours parfaites à tes yeux. Rondes, mais pas trop, tes formes sont à peine dévoilées, mais suffisamment pour attirer les regards. Les gens doivent aimer les anges ici, ça va bien passer. Les ailes, l’auréole, elles sont là pour ça. Les plumes de queue, c’est mignon. Les oreilles de lapin, c’est pour Krieg. Il vous fallait au moins une ressemblance.

Pour une fois, tu souris pour de vrai. Un sourire timide, léger, en direction de ton reflet.

Mais plutôt que de te rendre un peu plus heureuse, c’est un pincement dans ton cœur qui te répond. Et le goût du sang, une demi-seconde plus tard, alors que tes dents pointues — bien trop pointues — viennent s’attaquer à ta lèvre inférieure.

Ah oui. Tu es ridicule, Envy, tu ne trompes que les autres.

Il fait froid aujourd’hui.
Mais tu es bien plus que cela, Envy. Ne t’arrête pas à ce reflet de toi dans le verre, il faut voir plus loin pour comprendre.

Tu es comme le ciel, Envy. Un jour bleu, le lendemain gris, qui sait quand tu pourrais exploser et déverser toute ta peine, toute ta colère, sur ce qui existe ? Tu es pleine de nuances, pleine de contrastes, si complexe et si complexée. Tu sais la différence entre être et paraître, et tu sais en jouer.

Tu es cet être si fragile, détruit, désolé, désespéré. Fataliste, tu sais — ou tu crois — que rien de bon n’arrivera pour toi. Tu te sais toxique, différente, tu connais tes failles et tes faiblesses. Tu ne t’apprécies pas, tu n’aimes rien chez toi. Ton côté anxieux décuple la chose, et ton excessivité la rend sans doute un peu hors de contrôle. Alors peut-être que tu es bornée, mais tu sais n’être qu’un puzzle qui n’a pas été terminé.

Le seras-tu un jour ? Nul ne le sait, alors, en bon ciel que tu es, tu te pares d’un bleu éclatant. Tu te rends plus optimiste que tu ne l’as jamais été. Tu es la jeune femme que tout le monde connait. Celle qui est bienveillante avec tout le monde, celle qui tente d’aider les autres plus qu’elle-même. Un peu trop altruiste pour ton propre bien, c’est ta loyauté qui te caractérise vraiment sous cette facette.

Mais plus que le ciel, Envy, tu es un nuage. Léger, insouciant, sans doute un peu trop distrait. Un petit cumulonimbus qui semble maladroitement flotter loin de ses problèmes et… sans doute que tu les fuis un peu, en réalité. Ta modestie est presque aussi infinie que l’énergie créatrice qui t’empare lorsque tu t’ornes de tes mille et un masques. Mais tu voles sans doute un peu trop haut. Tu te débrouilles, tu fais comme tu veux. Tu es indépendante Envy, et sans doute un peu inaccessible.

Tu tires un peu de la brise, sûrement. Douce et agréable, rafraichissante dans un monde en proie aux flammes, tu offres une parenthèse à un grand nombre. Ta douceur semble sans limites, bien que ta prudence t’interdit souvent de trop la dévoiler. Intuitive et curieuse, tu as le don pour dénicher les bonnes personnes au bon moment en suivant ton instinct. Tu es joueuse, tu apprécies sortir les gens de leur zone de confort. Peut-être un peu trop bavarde, tu te démarques toutefois par une facilité à garder les secrets assez déconcertante.

Surtout les tiens. Non, les gens n’ont pas besoin de voir quel être misérable tu es, Envy. Il faut qu’ils te voient resplendissante. C’est dans tes atouts, dans tes charmes, dans tes côtés positifs qu’ils t’aimeront. Personne n’apprécierait de voir la vraie toi.

Piquante comme une rose, tu tentes de cacher tes épines sous de beaux habits. Tu arbores ton masque, en public. Menteuse, tu n’as aucun mal à cela. Finalement, cette facette de toi est devenue une part totale de toi, et tu parviens parfois même à te berner toi-même. Tu caches ta jalousie et ta trop grande sensibilité derrière une bonne dose de pureté. Tu fais passer ton émotivité pour de l’empathie, caches tes sombres pensées derrière un charmant air rêveur.

Et telle l’étoile montante d’un groupe théâtral de qualité, tu te caches derrière une grandiloquence sans commune mesure. Tu te montres cérémonieuse et tu pourrais faire de l’ombre aux plus grands acteurs. Et ce en te couvrant sous un masque d’honnêteté — car qui irait croire que le visage de la vérité trompe les foules ? — et sous un respect digne des plus grands.

Tu es tout et rien, tu es le noir et le blanc.

Tu soupires, grognes, détournes le visage. Qu’est-ce que ça te fait mal de te voir ainsi. Tu dois prendre de la hauteur, Envy, et vite.

Histoire du personnage


Quel est le monde d'origine de ton personnage ? Un plan d’existence entier créé par une divinité capable de trop vite ressentir l’ennui. Dans ce plan, tu loges au Paradis, dans la partie réservée à Krieg. Tu y as négocié une part de la Forteresse Impossible, celle qui possède une bibliothèque immense. Mais précisons toutefois que tu squattes en vérité tous les domaine des autres Cavaliers.
Provient-il d'une oeuvre/univers existant(e) ? Si oui, laquelle ? Univers de Krieg

Décris nous en quelques mots son univers d'origine
Un univers doté d’une multitude de mondes et de civilisations. Certaines vivent toujours dans leurs mythes de divinités multiples, tandis que d’autres sont capables de voyager dans l’espace sans trop de limites et que certains sont encore à peine plus développés que notre monde il y a de cela quelques siècles. C’est dans cet univers que l’on trouve nos si célèbres Cavaliers de l’Apocalypse, mais il ne s’agit en vérité que de l’œuvre des caprices d’une divinité. Divinité malheureusement capable de trop rapidement s’ennuyer… Et cela ne serait pas problématique si ça n’impliquait pas l’extinction de civilisations entières à cause de cet ennui pur et vicelard. Notons que cette divinité est toutefois contrariée par la Grande Guerre Céleste, qui voit s’affronter les Anges et les Démons, désireux de gagner de l’influence sur chaque monde de son domaine.

COMMENT LE PORTAIL EST-IL APPARU ? POURQUOI ? A QUOI RESSEMBLE-T-IL ?
Ton portail est probablement le premier qui s’est ouvert, mais tu as attendu bien longtemps avant d’y entrer, suffisamment pour que tous les autres en aient un à leur tour. C’était il y a quelques mois, tu lisais un livre sur des mythes appartenant à un monde qui venait d’être vidé de son humanité. Tu les jalousais, eux qui pouvaient vivre insouciamment leur vie, eux qui avaient vraiment une vie. C’est sûrement cela qui a ouvert le portail. Prenant la forme d’un mur de flammes dans la bibliothèque, entre deux colonnes de livres, tu as d’abord tenté de l’éteindre, avant de réaliser qu’il ne brûlait rien. Tu l’as étudié, longtemps, sans comprendre et sans le traverser. Puis tu l’as laissé de côté. Tu as fini par constater que tu étais la seule à le voir et un jour, en voyant l’une de tes frangines disparaître purement et simplement dans le néant, tu t’es demandé si ça n’était pas un portail. Dix minutes plus tard, tu étais à Amaryllis.

QU'EST CE QUE TON PERSONNAGE VIENT FAIRE A AMARYLLIS ?
Tu veux être libre, n’est-ce pas, Envy ? Jalouser les hommes, jalouser leur liberté et leur libre arbitre, ça ne te suffisait pas, non. Il te fallait plus. Au moins, à Amaryllis, tu es libérée de l’influence de Dieu, tu peux être qui tu veux, faire ce que tu veux. Peut-être qu’il serait mieux d’y rester, après tout… ?

C’est long, l’éternité, n’est-ce pas ? N’es-tu pas d’accord Envy ?

Si, bien sûr que si.

C’est même bien trop long.

Avoir à la fois le temps de tout et de ne rien faire. C’est paradoxal, l’éternité. Observer les mêmes erreurs se répéter sans cesse. C’est stupide, l’éternité. Être si sensible au temps et pourtant totalement immunisé à lui. C’est délirant, l’éternité. Compter les secondes, mais ne pas voir mille ans s’écouler. C’est fou, l’éternité. Pouvoir tout posséder et ne rien avoir. C’est énervant, l’éternité.

Plus que long, c’est agaçant, l’éternité.

Tes pieds se balançant légèrement au-dessus du vide, tes ailes lâchement laissées au sol, tes coudes posés sur tes cuisses et ta tête avachie sur tes poignets, tu sembles hors du temps, Envy. Tu observes les toits, le regard vide, lointain. Tes oreilles ne sont même pas à l’affût. Pourquoi ? Tu as l’éternité devant toi. Tu l’as toujours eue. C’est lassant, l’éternité.

Tu soupires, tu t’agaces. Ta frimousse se secoue, tandis que tes oreilles se tendent légèrement. C’est chiant, l’éternité.

Et à quoi a-t-elle servi ? Pendant des siècles, ou peut-être des millénaires — qu’en sais-tu ? C’est long, l’éternité — tu as servi ton Dieu. Sans jamais discuter, sans jamais faillir à ton devoir. Tu as obéi, écouté, sans jamais Le remettre en question. Enfin… Il y a toujours eu ce pincement au cœur. Il y a toujours eu ces interrogations. Mais jamais tout cela n’avait joué sur ton raisonnement. Dieu était tout, Dieu sera tout. Servir jusqu’au bout, tu devras.

Ah.

Tu observes ces petits personnages, ces créatures de second plan. Ils sont bien veinards. Ils ont de la chance, eux, de pouvoir mourir. Leur vie a plus de sens, plus d’intérêt. À quoi sert de jouer lorsque l’on ne peut pas perdre ? Où est le frisson, où est l’adrénaline ? Nulle part. Dans le néant. Tu les jalouses, ces petits points qui se déplacent sous tes pieds. Eux profitent. Ils profitent de leur vie, de l’éternité qu’ils n’auront jamais. Ils profitent d’Amaryllis, profitent de leur insouciance. Toi, tu verras leurs descendants, toutes les générations qui leur succèderont. Tu te lasseras de la vie. Enfin, c’est probablement déjà un peu le cas. Le souci, c’est que tu te lasseras probablement d’Amaryllis, aussi. Si seulement ton Dieu ne décide pas de les anéantir, lui aussi.

Qui sait après tout ? Il y a quelque temps, tu étais là, toi, Son bon soldat. Tu éliminais des humains. Ils étaient avec toi, tes frères et sœurs. Nés pour la destruction, vous détruisiez. N’est-ce pas ce que vous faites depuis les premiers instants ? Si, bien sûr que si. Tu as vu bien des mondes disparaître sous tes yeux. Tellement de choses sont mortes de tes mains. Tellement de vies ont été interrompues. Tu grognes.

Quelle ironie !

Toi, qui as l’éternité, tu dois tuer, détruire, exterminer. Les civilisations dont tu as causé la fin, avec ta fratrie, ne se souviendront même pas de toi. Eux, si fragiles, si faibles, sont soumis aux caprices d’une divinité qu’ils n’ont jamais vue. Un être paradoxal, vicieux et égoïste. Tu es la gagnante, eux les perdants. Et pourtant, qu’est-ce tu préfèrerais quitter le camp des vainqueurs pour les rejoindre dans leur faiblesse ! Pouvoir, pour une fois, vivre la vie que tu aurais préféré avoir.

Mais c’est ça ton problème, Envy.

Tu n’as jamais eu assez. Tu en veux toujours plus. Tu es l’essence de la jalousie que tu utilises pour détruire. Certains diront que c’est logique, que pour mieux offrir de l’envie, il faut la connaître soi-même. D’autres penseront que c’est stupide, qu’en connaissant les mauvais côtés de ce péché capital, tu aurais dû t’en protéger. C’est sans doute trop tard. Quoique… n’as-tu pas l’éternité devant toi ?

Tu soupires. Depuis les premiers instants, tu vis dans ce sentiment. Tu te rappelles parfaitement ce monde que vous avez dû vider de sa vie. C’est lui qui a fait naître ce pincement en toi. C’est lui qui a lancé l’étincelle dans le tas de bois mort, qui l’a laissée devenir un brasier. La fin, tu préfères l’oublier. Non, non, elle n’était pas digne de vous. Jamais vous n’auriez dû vous entretuer. Tu l’as fait remarquer, mais tu ne sais même plus qui t’a fait taire. Krieg a dû te venger. Ah, quelle plaie.

Tu te rappelles un peu mieux la sentence — pour une fois si douce ! — de Dieu, vous interdisant ensuite de vous attaquer entre vous. Tu te souviens aussi que c’est à cet instant que tu as réalisé d’un peu plus loin la stupidité de votre action. Vous devriez être unis, vous entraider, avoir une cohésion parfaite. C’était vous huit contre les mondes, après tout.

Cette fois-ci, c’est un très léger sourire qui déforme tes lèvres. Oui, cette pensée a enchaîné sur ta plus grande victoire : être la première — et peut-être la seule — à n’avoir aucun cavalier ou destrier te détestant. Tu te souviens des heures, des jours, des mois, des années qui ont suivi. Il vous fallait être unis, mais tu as fait de ce devoir un besoin. Il fallait que tous t’aiment. Tu ne méritais pas tant d’amour, tu le savais, tu faisais partie des pires créatures que Dieu ait créées. Mais il le fallait quand même. Pour flatter ton égo ? Plutôt pour mettre un peu de baume sur ta plaie ouverte.

Tu te souviens des efforts que tu as fournis pour te rapprocher de chacun d’entre eux. Oh, ce fut extrêmement facile pour certains, comme Krieg. Votre relation est fusionnelle dès le premier jour, mais est-ce que cela aurait pu en être autrement ? Conquête ne fut pas le plus difficile à séduire non plus. Vorace et son caractère sauvage, en revanche… Il y a eu de nombreux ratés avec elle. Tu ricanes en te remémorant la fois où elle a hurlé que tu ne pourrais jamais remplacer Abundantia, qui est la meilleure cuisinière — et la seule, probablement — à ses yeux. Tu as su rapidement te faire pardonner, heureusement, et les heures passées avec la Famine pour apprendre à cuisiner n’ont pas été perdues, mais quel dommage pour ce plat qui n’avait rien demandé ! Il a terminé sa course dans un mur, et n’a jamais pu être mangé à sa juste valeur. Ah, tant pis.

Aucun de tes adelphes n’aura été plus simple à approcher que Krieg, et aucun ne sera plus difficile que Vorace, mais un par un, tu as réussi à les mettre dans ta poche. Oui, ils devaient tous t’aimer, car pour que tu puisses commencer à t’aimer, il fallait que tout le monde t’aime. Tu n’es pas toujours fière de ta façon de procéder. Car autant, apprendre à cuisiner avec Abundantia pour plaire au duo de la faim ne fut pas une idée difficile à voir germer, autant, il a fallu parfois utiliser de ton pouvoir pour savoir ce dont certains avaient besoin. Parfois, peut-être que tu as exacerbé leur envie. Sans doute aussi que tu n’as pas aidé à diminuer l’amour grandissant de Conquête pour l’humanité. Mais c’était involontaire ! Le pouvoir que tu as toujours utilisé sur les hommes devait forcément servir, involontairement, contre eux.

Tes jambes remontent, se plient contre ton corps alors que tu les enroules de tes bras. Ton menton se pose sur tes genoux alors que tes oreilles se baissent dramatiquement sur ta tête. Ah oui, tu as raté des choses, sans même le réaliser. Ce pouvoir te rend bien trop dangereuse à côtoyer. Tu ne te rends même pas compte lorsque tu l’utilises. Prise d’un bon sentiment, te voilà, tout sourire, offrant un sublime cadeau empoisonné alors que tu penses bien faire.

Tu as détruit bien des humains, comme ça. Des relations ont explosé, des guérillas ont commencé à cause de toi. Tu as détruit les efforts de certains d’un simple présent. Tu as changé des gens, transformé des agneaux en loups. Sans même le réaliser, parfois. Et c’est sans doute cela le problème. Tu n’as pas brisé que des inconnus. Tu as parfois détruit des gens que tu appréciais. Des humains qui t’aimaient, des gens qui ne te voyaient pas comme un monstre, tant que l’Apocalypse n’avait pas commencé. Tu te souviens de quelques visages. De gens que tu as rendus bien trop toxiques, même pour toi.

Ah oui, c’est pour ça que tu as fait une croix sur l’amour. Les gens meurent, et en plus, tu détruis toutes les relations que tu entames.

Et maintenant que tu as découvert Amaryllis, c’est pareil. Pour l’instant, Dieu te fiche la paix. Mais tu ne mérites pas les gens. Tu n’es qu’un monstre parmi tant d’autres, une créature mauvaise d’essence, qu’il vaut mieux garder loin de soi. Tu le sais, tu en es déjà convaincue. Tu es le mal qui ronge l’humanité — et les non-humains aussi, c’est vrai — et ça ne changera pas pour un nouveau monde.

Mais tu as besoin d’un peu d’amour, pour ne pas devenir folle.

Alors tu vas juste continuer comme avant. Tu vas jouer ton rôle. Aux yeux de tous, tu seras un petit ange tombé du ciel, et certainement pas ce démon brisé que tu te sais être. Tu ne verras les gens qu’une seule fois, jamais plus. Même si tu les apprécies et que c’est réciproque. Surtout si tu les apprécies et que c’est réciproque ! Si tu suis ces règles, alors peut-être que tu pourras protéger Amaryllis de toi-même, le temps que Dieu ne trouve le moyen de vous forcer à le détruire.

HRP

Coucou c'est encore moi, Crimslower, 24 ans, rôleplayeuse depuis dix ans. Et aussi, peut-être, admin en ce bas-monde. Peut-être que c'est moi, oui. Ou peut-être pas, en fait. On sait pas.

Comment as-tu découvert le forum ? Wesh, on demande pas ça aux anciens hm
Double compte ? Oui... Oui ? En fait, c'est le reroll de Cybelle. (D'ailleurs j'laisse le soin à la personne qui va me valider de delete son compte, parce que je préfère que les postes de Cybelle soient ceux d'un Invité plutôt que ceux d'Envy hh )
Autre chose à rajouter ? Z'avez pas intérêt à la martyriser, Envy c'est un bebou, ok ? ewe

La partie suivante concerne le recensement de votre avatar, merci de laisser la balise [ code ]
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J'vais sûrement tout saboter ~ EnvyJeu 14 Mar - 11:59
Encore une fois, magnifique avatar. Hâte de voir ton personnage se démener dans la famille dysfonctionnelle !

Fiche validée !


Te voila donc validé(e) !

Tu peux désormais accéder a tout le forum (gestion du personnage, zone RP etc...) et poster ton livre de bord, faire une recherche et bien évidemment RP !

► N'oublie pas de bien remplir ton profil si ce n'est pas déjà fait
► Et n'hésites pas à nous rejoindre sur le discord ! (si on oublie de te rajouter ta couleur, ping moi !)
► Tes pétales sont reset : tu gagnes 20 pétales pour ta présentation puis après les pétales gagnés par jours de connexion ou par RP postés se font automatiquement !




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