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Sophie
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Pétales : 72
Messages : 8
Source de l'avatar : Maki Zenin (Jujutsu Kaisen)
Race et origine : Humaine... Ou presque (Terre alternative)
Age et genre : 250 ans (Apparence 25 ans.)
Métier : Mercenaire.
Comptes : 0/3, 0.
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Sujet 12078, un autre échec. (Sophie) [TW: Violence, gore, torture, suicide]Dim 14 Avr - 8:25
Sophie
Je n'ai pas peur de la mort, c'est elle qui a peur de moi.
Réprouvée
En quelques mots
Sujet 12078, devenue Sophie depuis peu, est une femme ayant été créée en laboratoire, comme les 12077 de ses sœurs ainées. À l'origine, elle devait être parfaite, mais comme les 12077 échecs précédents, elle avait fini par être une ultime déception.
Age Inconnue. Estimée: 250 ans.
Et en année humaine, à quoi cela correspondrait ? 250 ans
Genre Femme
Orientation sexuelle Définitivement lesbienne, si ça devait un jour arrivée.
Métier ou fonction a Amaryllis Mercenaire. Contre de l'argent, elle fera tout ce que tu veux, hors prostitution.
Autres précisions et funfacts - Son corps est recouvert de cicatrices. Le nombre de cicatrices qu'elle possède correspond parfaitement au nombre de fois qu'elle est morte.
- Tatouage "12078" inscrit sur sa nuque.
- Elle n'a gardé que deux choses de son monde d'origine: Son katana et le livre "Les malheurs de Sophie".
Race du personnage Humaine... Ou presque.
Description de la race et ses particularités et capacités
Son corps se régénère tout seul, la rendant littéralement immortelle et éternellement jeune. En réalité, elle peut mourir, mais ça ne dure que quelques heures, la faisant juste se sentir comme un lendemain de cuite après un blackout. En somme, ça lui fait du bien.
Elle est forte en tout : Vitesse, agilité, force, intelligence. Peu importe le domaine, elle est l'être humain parfait sur le plan physique et mental.
Description de la race et ses particularités et capacités
Son corps se régénère tout seul, la rendant littéralement immortelle et éternellement jeune. En réalité, elle peut mourir, mais ça ne dure que quelques heures, la faisant juste se sentir comme un lendemain de cuite après un blackout. En somme, ça lui fait du bien.
Elle est forte en tout : Vitesse, agilité, force, intelligence. Peu importe le domaine, elle est l'être humain parfait sur le plan physique et mental.
COMPTE DE DROITS - 0
COMPTE DE CREDITS - 0
COMMENT EST-IL PASSE REPROUVE ? -
Une fois arrivée, elle a cherché pendant les premières heures à trouver un but à sa vie. Faute d'en trouver un, elle avait commencé à attaquer des gens au hasard pour espérer que l'un d'eux la tue. Mais aucune des morts qu'elle a subies n'est définitive, son corps se régénère encore et encore...
COMPTE DE CREDITS - 0
COMMENT EST-IL PASSE REPROUVE ? -
Une fois arrivée, elle a cherché pendant les premières heures à trouver un but à sa vie. Faute d'en trouver un, elle avait commencé à attaquer des gens au hasard pour espérer que l'un d'eux la tue. Mais aucune des morts qu'elle a subies n'est définitive, son corps se régénère encore et encore...
Encart pour les réprouvés uniquement
Descriptions
Physique
Caractère
Le sujet 12078 devait être la femme parfaite, l'être humain parfait. Sa beauté est donc incomparable avec toutes les autres femmes, possédant une plastique parfaite selon la science. Le seul bémol sur son corps sont ses cicatrices, bien que certaines personnes trouvent que ça lui donne encore plus de charmes. Son corps est très athlétique, ne possédant qu'une masse graisseuse très faible (aux alentours des 5%), elle est taillée dans du marbre avec des abdos à se damner, une poitrine assez généreuse et un petit fessier rebondi. Toute sa masse graisseuse est bien répartie dans son corps pour lui donner le corps le plus harmonieux possible et elle prend du muscle comme personne.
Elle a un regard froid, pouvant te transpercer l'âme dû au désespoir qu'on peut y lire à travers ses yeux. Des yeux verts qui tirent parfois vers le doré selon ses humeurs. Ses cheveux sont d'un noir profond, coupe courtes, qu'elle laisse la plupart du temps négligée. La beauté chez elle est naturelle, ses lèvres d'une couleur rose parfaite. Elle s'habille très souvent en noir, voir tout le temps. Elle ne se sépare non plus jamais de son Katana.
Elle a un regard froid, pouvant te transpercer l'âme dû au désespoir qu'on peut y lire à travers ses yeux. Des yeux verts qui tirent parfois vers le doré selon ses humeurs. Ses cheveux sont d'un noir profond, coupe courtes, qu'elle laisse la plupart du temps négligée. La beauté chez elle est naturelle, ses lèvres d'une couleur rose parfaite. Elle s'habille très souvent en noir, voir tout le temps. Elle ne se sépare non plus jamais de son Katana.
Dépressive serait un doux euphémisme. Elle n'est pas dépressive, elle est profondément désespérée. Elle n'est pas très bavarde, ni même réellement très sociale. En réalité, elle a peur des autres, même si elle est physiquement supérieure à ceux-ci. Elle a été trop longtemps isolée du monde extérieure et les seules personnes qu'elle voyait était des scientifiques expérimentant sur son corps. Ses soeurs, elle ne les as jamais vu non plus. Il n'y a qu'une seule personne qu'elle a pu appréciée, mais la vérité sur cette personne ne l'a que conforté dans son rejet des autres. Elle peut se montrer cruelle, impitoyable, mais pourtant, c'est pas sa nature. C'est ce qu'on a fait d'elle. Ce n'est pas qu'une machine à tuer, un coeur bat dans son corps pleine de haine. Mais personne ne sait ce qui se cache vraiment dans son coeur. Ses désirs les plus profonds, même elle, elle les ignores.
Constamment en colère, elle est fréquemment vue comme agressive de prime abord, n'offrant pas sa confiance facilement. Pourtant, derrière cette carapace, c'est une femme profondément gentille qui s'y cache. Elle n'a jamais demandé à être comme ça, elle cherche juste à ne plus souffrir et à se protéger des gens qu'elle pense forcément mauvais. Elle est donc très solitaire, alors qu'elle aimerait avoir des amies. Elle aimerait avoir des gens sur qui comptait, des gens qui seraient là pour elle et elle serait là pour eux. Mais elle est seule, désespéremment seule. Depuis si longtemps, elle est seule. Et elle ignore si elle arrivera un jour à s'ouvrir à quelqu'un. A montrer ce qu'elle ressent au fond d'elle, à parler de sa souffrance à quiconque. Elle n'a pas envie de faire souffrir des gens, elle n'a pas envie que les gens ne la prennent en pitié non plus. Alors elle est aggressive, brute et surtout évite de parler d'elle.
Au fond d'elle, elle voudrait juste être normale. Mais elle est brisée de l'intérieur. Elle se ferme à toutes possibilités de rencontrer des gens, à s'attacher à ceux-ci. Elle a peur de décevoir tout comme elle a peur d'être déçue. Elle se ferme à tout le monde pour se protéger. Mais si un jour elle laisse tomber sa carapace, si un jour quelqu'un parvient à découvrir qui se cache derrière ce masque qu'elle porte constamment, vous vous rendrez compte que c'est la femme la plus adorable. La plus gentille, la plus attentionnée. Mais est-ce que quelqu'un y parviendra ? Va-t-elle réussir à changer et à se libérer de son désespoir ?
Constamment en colère, elle est fréquemment vue comme agressive de prime abord, n'offrant pas sa confiance facilement. Pourtant, derrière cette carapace, c'est une femme profondément gentille qui s'y cache. Elle n'a jamais demandé à être comme ça, elle cherche juste à ne plus souffrir et à se protéger des gens qu'elle pense forcément mauvais. Elle est donc très solitaire, alors qu'elle aimerait avoir des amies. Elle aimerait avoir des gens sur qui comptait, des gens qui seraient là pour elle et elle serait là pour eux. Mais elle est seule, désespéremment seule. Depuis si longtemps, elle est seule. Et elle ignore si elle arrivera un jour à s'ouvrir à quelqu'un. A montrer ce qu'elle ressent au fond d'elle, à parler de sa souffrance à quiconque. Elle n'a pas envie de faire souffrir des gens, elle n'a pas envie que les gens ne la prennent en pitié non plus. Alors elle est aggressive, brute et surtout évite de parler d'elle.
Au fond d'elle, elle voudrait juste être normale. Mais elle est brisée de l'intérieur. Elle se ferme à toutes possibilités de rencontrer des gens, à s'attacher à ceux-ci. Elle a peur de décevoir tout comme elle a peur d'être déçue. Elle se ferme à tout le monde pour se protéger. Mais si un jour elle laisse tomber sa carapace, si un jour quelqu'un parvient à découvrir qui se cache derrière ce masque qu'elle porte constamment, vous vous rendrez compte que c'est la femme la plus adorable. La plus gentille, la plus attentionnée. Mais est-ce que quelqu'un y parviendra ? Va-t-elle réussir à changer et à se libérer de son désespoir ?
Histoire du personnage
Quel est le monde d'origine de ton personnage ? Terre alternative
Provient-il d'une oeuvre/univers existant(e) ? Si oui, laquelle ? Non
Décris nous en quelques mots son univers d'origine
Le monde ressemble beaucoup à la Terre qu'on connait, mais bien plus avancée technologiquement et où les expérimentations sur les humains ne sont pas interdites.
Provient-il d'une oeuvre/univers existant(e) ? Si oui, laquelle ? Non
Décris nous en quelques mots son univers d'origine
Le monde ressemble beaucoup à la Terre qu'on connait, mais bien plus avancée technologiquement et où les expérimentations sur les humains ne sont pas interdites.
COMMENT LE PORTAIL EST-IL APPARU ? POURQUOI ? A QUOI RESSEMBLE-T-IL ?
Le portail est apparu devant elle, alors qu'elle venait de faire exploser le complexe dans lequel elle a passé les 250 premières années de sa vie, enfermée et maltraitée. Le portail ressemble à une simple porte vitrée. Pourquoi il est apparu ? Parce qu'elle voulait partir à tout prix de cet enfer.
QU'EST CE QUE TON PERSONNAGE VIENT FAIRE A AMARYLLIS ?
Elle cherche quelqu'un qui serait capable de mettre fin à ses jours, de manière définitive.
Le portail est apparu devant elle, alors qu'elle venait de faire exploser le complexe dans lequel elle a passé les 250 premières années de sa vie, enfermée et maltraitée. Le portail ressemble à une simple porte vitrée. Pourquoi il est apparu ? Parce qu'elle voulait partir à tout prix de cet enfer.
QU'EST CE QUE TON PERSONNAGE VIENT FAIRE A AMARYLLIS ?
Elle cherche quelqu'un qui serait capable de mettre fin à ses jours, de manière définitive.
Ouverture d'un fichier vidéo. On y voit qu'un écran d'ordinateur.
« Merde ! Merde ! Je me suis fait repéré ! »
La vidéo s'arrête et on y entend une autre voix. Une voix masculine.
Une tache de sang sur le mur. Un bout de cervelle qui tombe sur le sol. Ou plutôt, une centaine de bouts de cervelles qui tombent sur le sol. Harmond est mort, un fusil de calibre .12 en pleine tête, ça ne pardonne jamais. Harmond est mort en voulant découvrir les secrets sur le sujet 12078. Personne n'a le droit d'accéder à ce dossier confidentiel, personne, même pas moi, président du groupe Bionis. Le gouvernement a étouffé l'affaire. Le complexe B850 a été supprimé de toutes les archives, n'existant plus officiellement. Et le sujet 12078 n'existe pas pour le grand public. D'ailleurs, personne ne sait ce qu'il est advenu d'elle... Mais moi, j'étais là. J'ai vu les horreurs qu'elle a faites et j'ai vu sa colère. J'ai perdu un bras dans cette histoire, mais ce n'est rien par rapport aux milliers de morts qu'elle a laissés trainée derrière elle, avant de faire exploser le bâtiment en entier.
Sujet 12078 n'est pas une chose fragile, mais c'était l'ultime échec. Le projet de la création de l'être humain parfait s'est clos avec la destruction du complexe. Pas à cause de l'incident, non, mais à cause que cette salope a réussi à supprimer toutes nos notes sur le projet. Repartir de zéro couterait des milliards de plus. Plus de 400 ans de recherche mis à la poubelle. Elle a fini par craquer... Et malgré tout ça, je me demande si ce n'était pas mérité. Si nous ne sommes pas allés trop loin, avec elle ?
Nous avons eu déjà 12077 échecs avant elle, mais, on continuait à chercher la perfection, mais à chaque fois quelques choses tournaient mal. Les clones étant de plus en plus éloignées des cellules souches d'origines, il devenait plus compliqué de les modifier sans les rendre instables. Il y a environ la moitié qui est morte après seulement une semaine de vie. Mais 12078 est l'unique à survivre, bien qu'elle ait été déclarée morte cliniquement au moins 300 fois au cours des expériences, mais elle finissait par se réveiller d'elle-même au bout de quelques heures. Quelques heures sans aucun signe de vie de son organisme, pas de battement du cœur, pas de respiration, pas d'activité cérébrale. Une véritable mort, mais elle revenait à la vie.
Elle a enduré tout ça jusqu'à l'incident datant d'une semaine. Elle s'est enfuie, mais pas sans se venger. Pleine de colère, elle a tuée tout le monde qui travaillait là bas. Profitant d'une nouvelle expérience où on voulait lui injecter un nouveau produit qui devait sortir pour le grand public, elle a tué les scientifiques sur place, à mains nues, s'acharnant sur eux à coups de poings, avant de réussir à sortir quand la sécurité à tenter de l'arrêter. Une fois hors de sa cage de test, elle a volée un katana. C'est là que le massacre à commencer. Les gardes avaient l'ordre de l'arrêter quoiqu'il en coûte, on savait qu'elle n'allait pas mourir si on tirait une balle dans sa tête, mais personne n'a eu le temps de la toucher. Elle était trop rapide, trop agile pour qu'on puisse la viser. Elle a découpé les gardes de sécurité en dizaine de minutes. Mais elle n'allait pas s'arrêter là. J'ai vu son regard, j'ai vu sa détermination à se venger. Je l'ai vu hésité, je l'ai vu hésité en me voyant devant elle. Et elle m'a épargnée, en me disant juste de fuir. De partir loin d'ici. Qu'elle n'avait pas envie de mettre fin à ma vie. Car j'étais la seule personne qui était là pour elle, qui voulait son bien-être.
Lâche que j'étais, je suis partie. Loin du complexe que j'ai vu s'enflammer, disparaitre dans les flammes. Mais aucune trace du sujet 12078. Je ne l'ai jamais vu sortir du bâtiment. Je doute qu'elle soit morte, mais j'ignore où elle peut se trouver. Viendra-t-elle à moi, quand elle aura appris que c'est moi à l'origine de toutes ces expériences ? Que c'était moi, le dirigeant de ce complexe ? Que c'était moi... Qui avait trouvé l'exilir de jouvence, il y a déjà 400 ans ? Que c'était moi à l'origine de Bionis ? Non, elle n'en sait rien... Elle est juste la création la plus proche de l'être humain parfait. Les tests étaient concluant, mais on avait peur de la libérer après tout ce qu'elle avait subi... Et maintenant, elle est libre... Et elle va certainement découvrir la vérité...
Un son de détonation résonne dans la pièce. Puis quelqu'un qui tombe au sol. La voix s'éteint, l'enregistrement continue. Puis un cri brise le silence. Des pleurs, puis des sirènes de la police. La police déclare qu'il s'agit d'un meurtre suivi d'un suicide et l'enregistrement se coupe.
Mais dans tout ça... Qu'est-ce qu'est devenue le sujet 12078 ? Personne ne sait, en réalité, hormis elle-même. Sujet 12078 s'est vengée, a tué tout le monde sur son passage. Certains ayant subi des traitements plus dur que d'autres, certains ont été moins épargnés que d'autres. Tous ceux qui avaient fait souffrir le sujet 12078 n'ont pas été simplement tuée. Non... Elle a pris du plaisir à les faire souffrir. Elle a pris plaisir à les découper, morceau par morceau. Les regarder se vider de leur sang. Voir la flamme de vie disparaitre au fond de leur regard suppliant pour leur vie. Mais sujet 12078 n'a pas cillé une seule seconde. Elle n'a pas détournée le regard, elle n'a pas eu un seul remord. Aucun regret. Juste une pure vengeance, une vengeance qu'elle jugeait encore trop douce. Et elle aurait voulu pouvoir en finir avec sa vie. Avec tous ces souvenirs qui la hante. Et cette douleur. Oui, cette douleur. Vous croyez vraiment que sa régénération est une bénédiction ? Chaque mort a un coût sur son organisme. Chacune de ses morts ne fait qu'augmenter son désir d'en finir définitivement. Car son corps est en constante souffrance. Une souffrance physique qui ne fait que de s'aggraver, qui ne fait que de l'enfermer dans ce schéma de vouloir en finir. En vain. Son corps se bat pour vivre malgré tout, tandis qu'elle se bat pour ne plus souffrir.
Elle ne veut juste plus souffrir.
Login: Harmond
Password: ***************
Harmond@Bionis: cd /home/archives/sujet12078
Harmond@Bionis: [Accès refusé aux archives du sujet 12078]
Harmond@Bionis: su
root@Bionis: cd /home/archives/sujet12078
root@sujet12078: ll
Rapports d'incidents
Expériences
root@sujet12087: cd ./Expériences
root@Expériences: ll
10_04_01.txt
11_04_01.txt
12_04_01.txt
13_04_01.txt
14_04_01.txt
15_04_01.txt
16_04_01.txt
[DELETED]
[Fermeture de la connexion à distance par un administrateur réseau.]
« Merde ! Merde ! Je me suis fait repéré ! »
La vidéo s'arrête et on y entend une autre voix. Une voix masculine.
Une tache de sang sur le mur. Un bout de cervelle qui tombe sur le sol. Ou plutôt, une centaine de bouts de cervelles qui tombent sur le sol. Harmond est mort, un fusil de calibre .12 en pleine tête, ça ne pardonne jamais. Harmond est mort en voulant découvrir les secrets sur le sujet 12078. Personne n'a le droit d'accéder à ce dossier confidentiel, personne, même pas moi, président du groupe Bionis. Le gouvernement a étouffé l'affaire. Le complexe B850 a été supprimé de toutes les archives, n'existant plus officiellement. Et le sujet 12078 n'existe pas pour le grand public. D'ailleurs, personne ne sait ce qu'il est advenu d'elle... Mais moi, j'étais là. J'ai vu les horreurs qu'elle a faites et j'ai vu sa colère. J'ai perdu un bras dans cette histoire, mais ce n'est rien par rapport aux milliers de morts qu'elle a laissés trainée derrière elle, avant de faire exploser le bâtiment en entier.
Sujet 12078 n'est pas une chose fragile, mais c'était l'ultime échec. Le projet de la création de l'être humain parfait s'est clos avec la destruction du complexe. Pas à cause de l'incident, non, mais à cause que cette salope a réussi à supprimer toutes nos notes sur le projet. Repartir de zéro couterait des milliards de plus. Plus de 400 ans de recherche mis à la poubelle. Elle a fini par craquer... Et malgré tout ça, je me demande si ce n'était pas mérité. Si nous ne sommes pas allés trop loin, avec elle ?
Nous avons eu déjà 12077 échecs avant elle, mais, on continuait à chercher la perfection, mais à chaque fois quelques choses tournaient mal. Les clones étant de plus en plus éloignées des cellules souches d'origines, il devenait plus compliqué de les modifier sans les rendre instables. Il y a environ la moitié qui est morte après seulement une semaine de vie. Mais 12078 est l'unique à survivre, bien qu'elle ait été déclarée morte cliniquement au moins 300 fois au cours des expériences, mais elle finissait par se réveiller d'elle-même au bout de quelques heures. Quelques heures sans aucun signe de vie de son organisme, pas de battement du cœur, pas de respiration, pas d'activité cérébrale. Une véritable mort, mais elle revenait à la vie.
- TW: Torture/Suicide/Gore:
- On a testé jusqu'à qu'elle point, elle pourrait survivre à tout. Empoissonnée, démembrée, écrasée, brûlée, elle revenait à la vie comme avant, ne gagnant qu'une cicatrice supplémentaire sur son corps. On ne sait pas s'il y a une limite à son pouvoir de régénération. Mais on n'a jamais pu la tuer définitivement et tous ces tests ont affecté sa psychologie pour sûr. Elle s'est même ôté la vie elle-même plusieurs fois. Elle s'est pendue, s'est taillée les veines, elle s'est tirée une balle dans la tête, elle s'est harakiri, elle s'est laissé mourir de faim, elle s'est noyée... Mais elle revenait toujours à la vie. Toujours.
Elle a enduré tout ça jusqu'à l'incident datant d'une semaine. Elle s'est enfuie, mais pas sans se venger. Pleine de colère, elle a tuée tout le monde qui travaillait là bas. Profitant d'une nouvelle expérience où on voulait lui injecter un nouveau produit qui devait sortir pour le grand public, elle a tué les scientifiques sur place, à mains nues, s'acharnant sur eux à coups de poings, avant de réussir à sortir quand la sécurité à tenter de l'arrêter. Une fois hors de sa cage de test, elle a volée un katana. C'est là que le massacre à commencer. Les gardes avaient l'ordre de l'arrêter quoiqu'il en coûte, on savait qu'elle n'allait pas mourir si on tirait une balle dans sa tête, mais personne n'a eu le temps de la toucher. Elle était trop rapide, trop agile pour qu'on puisse la viser. Elle a découpé les gardes de sécurité en dizaine de minutes. Mais elle n'allait pas s'arrêter là. J'ai vu son regard, j'ai vu sa détermination à se venger. Je l'ai vu hésité, je l'ai vu hésité en me voyant devant elle. Et elle m'a épargnée, en me disant juste de fuir. De partir loin d'ici. Qu'elle n'avait pas envie de mettre fin à ma vie. Car j'étais la seule personne qui était là pour elle, qui voulait son bien-être.
Lâche que j'étais, je suis partie. Loin du complexe que j'ai vu s'enflammer, disparaitre dans les flammes. Mais aucune trace du sujet 12078. Je ne l'ai jamais vu sortir du bâtiment. Je doute qu'elle soit morte, mais j'ignore où elle peut se trouver. Viendra-t-elle à moi, quand elle aura appris que c'est moi à l'origine de toutes ces expériences ? Que c'était moi, le dirigeant de ce complexe ? Que c'était moi... Qui avait trouvé l'exilir de jouvence, il y a déjà 400 ans ? Que c'était moi à l'origine de Bionis ? Non, elle n'en sait rien... Elle est juste la création la plus proche de l'être humain parfait. Les tests étaient concluant, mais on avait peur de la libérer après tout ce qu'elle avait subi... Et maintenant, elle est libre... Et elle va certainement découvrir la vérité...
Un son de détonation résonne dans la pièce. Puis quelqu'un qui tombe au sol. La voix s'éteint, l'enregistrement continue. Puis un cri brise le silence. Des pleurs, puis des sirènes de la police. La police déclare qu'il s'agit d'un meurtre suivi d'un suicide et l'enregistrement se coupe.
Meurtre-suicide du dirigeant de Bionis
Le président du groupe Pharmacetique et à l'origine de l'Elixir de Jouvence vient de mettre fin à sa vie, après avoir tirer un coup de fusil à pompe sur un ancien collaboratuer, M. Harmond. On ignore tout de ce scandale, mais l'enquête de police a conclu à un meurtre-suicide afin d'apaiser sa conscience. On ignore tout de la disparition du complexe de Bionis datant d'il y a une semaine, mais la police a déclaré que ça n'avait aucun lien avec cette affaire, l'incendie n'était qu'un accident et non un acte criminel comme certaines personnes semblaient le croire. Des experts ont d'ailleurs confirmé ce narratif, qu'il y avait eu un disfonctionnement d'une climatisation d'une baie serveur qui avait fini par prendre feu et que les pompiers n'ont pas pu arriver à temps pour sauver le bâtiment et les employés. Ce meurtre survenant une semaine après n'a donc, il semblerait, aucun lien avec le drame de la semaine précédente. Nous continuons notre enquête sur ce mystère, mon instinct de journaliste me dit qu'on nous cache quelque chose.
Mais dans tout ça... Qu'est-ce qu'est devenue le sujet 12078 ? Personne ne sait, en réalité, hormis elle-même. Sujet 12078 s'est vengée, a tué tout le monde sur son passage. Certains ayant subi des traitements plus dur que d'autres, certains ont été moins épargnés que d'autres. Tous ceux qui avaient fait souffrir le sujet 12078 n'ont pas été simplement tuée. Non... Elle a pris du plaisir à les faire souffrir. Elle a pris plaisir à les découper, morceau par morceau. Les regarder se vider de leur sang. Voir la flamme de vie disparaitre au fond de leur regard suppliant pour leur vie. Mais sujet 12078 n'a pas cillé une seule seconde. Elle n'a pas détournée le regard, elle n'a pas eu un seul remord. Aucun regret. Juste une pure vengeance, une vengeance qu'elle jugeait encore trop douce. Et elle aurait voulu pouvoir en finir avec sa vie. Avec tous ces souvenirs qui la hante. Et cette douleur. Oui, cette douleur. Vous croyez vraiment que sa régénération est une bénédiction ? Chaque mort a un coût sur son organisme. Chacune de ses morts ne fait qu'augmenter son désir d'en finir définitivement. Car son corps est en constante souffrance. Une souffrance physique qui ne fait que de s'aggraver, qui ne fait que de l'enfermer dans ce schéma de vouloir en finir. En vain. Son corps se bat pour vivre malgré tout, tandis qu'elle se bat pour ne plus souffrir.
Elle ne veut juste plus souffrir.
- Point de vue de Sophie. TW:Violence, torture, gore, suicide.:
Je viens d'ouvrir les yeux pour la première fois, tout en ayant une impression d'avoir déjà foulée cette terre auparavant. Des souvenirs viennent à moi, qui m'appartiennent sans vraiment être les miens... Je ne me souviens pas de mon prénom et tout le monde me nomme 12078. D'ailleurs, on me le tatoue sur le corps, sur ma nuque. Je venais de naître pourtant j'avais des souvenirs, d'une vie passée. D'un père et d'une mère aimante, mais dont leur visage m'échappait, ainsi que leur nom. Je venais de naître et pourtant j'étais déjà adulte. Un corps de femme dans la fleur de l'âge, mais je savais que j'ouvrais les yeux pour la première fois. D'ailleurs, un homme, avec un sourire doux et un regard attristé me regarde. Il me dit que je suis 12078 et que je suis sa fille. Qu'il sera toujours là pour moi et qu'il veillerait sur moi. Mais son regard triste m'intrigue. Je lui pose alors la question sur la raison de sa tristesse. Je n'ai pas eu de réponse, mais j'ai vu que ça l'affectait. Puis il me sourit tristement à nouveau avant de répondre dans un murmure.
« Tu lui ressembles tellement... Tu ressembles tellement à Sophie.. »
Sophie ? J'ignorais qui c'était, mais visiblement je lui ressemblais. J'aurais aimé avoir plus de réponse de sa part, mais il me dit qu'il doit partir. J'étais allongée sur un lit, les poignets attachés à celui-ci. Un grand miroir se trouvait à ma droite et une porte que je ne pouvais pas voir était derrière moi. L'homme en sortie, sans même me donner son nom, avant que d'autres personnes en blouse blanches n'arrivent. Ils viennent pour me faire passer des tests de QI et tout autre tests divers et variés. Et me voilà rattachée à une machine par tout un tas de cable, ils analysent chaque partie de mon corps dénudée. J'étais vraiment une bête de foire. Qu'étais-je réellement ? Je compris rapidement mon sors. Je n'étais qu'un rat de laboratoire, mais pourquoi cet homme était triste ? Parce qu'il connaissait mon destin ?
D'après les scientifiques, j'avais explosés tous les records jusqu'ici. Que j'étais la meilleure de toutes. Score maximal au test de QI, score maximal au test physique, score maximal en agilité... Tous les tests avaient été d'une facilité déconcertante pour moi. Ce qui semblait les rendre heureux, ils se disaient que j'étais enfin une réussite, qu'ils avaient enfin réussi à obtenir le résultat escompté. Mais les tests continuèrent sur les jours suivants, je restais dans cette cellule, à suivre chacun de leur ordre. Des jours durant, puis des semaines, des mois et qui ont fini par se transformer en années. Pendant quinze ans, je n'avais jamais quitté cette cellule. Jamais je n'avais vu plus que ces quatres foutus murs qui me hantaient. Ils m'avaient offert une éducation, m'avaient appris à lire et à écrire, à composer de la musique, à jouer d'à peu près tous les instruments, à maitriser chaque art martial, à apprendre à tirer, à m'entraîner... Ils m'avaient littéralement appris toutes les connaissances qu'ils pouvaient. J'étais la meilleure partout, battant même leur meilleur scientifique aux échecs ou même à me faire résoudre des problèmes mathématiques jusqu'ici sans solution. J'étais parfaite, en tout. La meilleure partout.
Mais j'entendais bien leur inquiètude. J'avais entendu les scientifiques qui parlaient derrière le miroir sans tain. Les sujets 12079, 12080 et 12081 sont morts. Et toutes les autres tentatives de refaire un succès comme moi avait été mis en échec. Ils n'arrivaient pas à comprendre. Alors, en dernier espoir, ils m'avaient posés des questions, essayant de trouver la raison de leur échec. C'était là que je savais ce que j'étais. Qui j'étais. Une clone, d'une certaine Sophie, mais modifiée pour être parfaite. Leur recherche concernait le clonage mais surtout l'ADN, pour modifier celui-ci. Ils m'ont demandés de les aider à trouver leur erreur. Mais j'ai refusé de les aider. Je disais ne pas savoir où était le problème, alors qu'il était pourtant flagrant à mes yeux d'après tous les travaux que j'avais lu et mémorisés. Mais je n'avais pas envie qu'ils continuent et j'étais probablement la clef pour qu'ils découvrent un jour leur erreur.
C'était inhumain le traitement qu'ils m'avaient fait subir et d'autres de mes soeurs le subissaient aussi ? Non, il fallait que je stoppe tout ça. Si j'étais la clef, j'allais juste la détruire, cette clef. J'allais mettre fin à mes jours. Usant de mes draps pour m'en faire une corde solide, je la passais autour de mon cou après l'avoir attaché solidement au plafonnier de ma cellule. Et je sautais alors de mon lit, rompant mon cou. Enfin, c'est ce que je pense qui a dû arriver, car j'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé après que j'ai mis la corde maison autour de mon cou. Tout ce que je sais, c'était que je m'étais réveillée sur mon lit, en pleine forme. Ou presque. Je sentais une douleur légère qui parcourait mon corps tout entier, supportable, mais constante. Les scientifiques étaient là, au dessus de moi, j'avais une machine qui bippait à côté de moi. Je n'étais pas dans ma cellule, mais dans une salle opératoire. Tous les scientifiques se sont retournés vers moi, en entendant les bips de la machine et l'un d'eux s'est écriée que c'était impossible. Que j'étais morte. Mais il se pencha au-dessus de moi et me regarda alors, voyant bien que je n'étais pas morte. Il avait dû se tromper, se disait-il. Que ce n'était qu'une erreur d'instrument, qu'une erreur humaine.
Les jours suivants, ils m'avaient laissées tranquille dans ma cellule, m'offrant des livres à lire. Parmis ceux-là, un seul que je relisais tout le temps. Les malheurs de Sophie. J'ignorais pourquoi, mais j'étais obsédée par ce livre. En réalité, je comprenais ce qu'il se passait. J'étais Sophie, c'était moi, cette petite fille. Je devais être un modèle mais je refusais ce rôle catégoriquement désormais. Je ne voulais plus être parfaite. Je ne voulais plus être une expérience. Et j'avais ratée mon propre suicide. Quelque chose s'était brisée en moi à ce moment-là; j'ignorais juste ce que c'était. Je n'étais plus le modèle, je n'étais plus l'enfant parfaite, je n'étais plus qu'une femme brisée. Quelques jours après mon suicide, ils m'ont emmenés dans une nouvelle salle, pour me refaire des prises de sang avant de... J'en sais rien, je me souviens pas. Je pense qu'ils m'ont tué à ce moment-là. Je me réveille esnuite à nouveau dans mon lit. Je remarque juste avoir une cicatrice de plus sur mon corps, ignorant d'où elle vient. Et la douleur. Celle qui était déjà présente avant. Elle s'est amplifiée. Je sens mon corps se battre contre.. Contre la mort. Un combat qui devrait être perdu pour n'importe qui, mais pas pour moi. Ce schéma se répètait alors. Chaque jour, une prise de sang avant qu'on finisse par me tuer. Les premières fois c'était des morts rapides dont j'ai aucune souvenir. Les fois suivantes étaient des morts plus lentes. On m'a aussi laissée parfois en vie, après m'avoir coupé un bras. Une jambe. Qui avait fini par repousser dans une douleur horrible.
J'étais donc immortelle, mais mon corps était de plus en plus couverts de cicatrices et la douleur... Ne faisait que de s'intensifier. Je souffrais, constamment, de plus en plus. Je n'avais plus la volonté de vivre. Les tortures étaient de pire en pire. Ils m'ont fait avaler du poison, à mon insu. Même plusieurs. Ils m'avaient couper tous les membres de mon corps, dont ma tête. Ils m'avaient arraché la peau, ils m'avaient taillés les veines. Et de mon côté, j'essayais de calmer cette douleur, j'essayais de ne plus souffrir. Mais tout ce que j'espérais, c'était que tout s'arrête. Ils continuaient encore et encore à me faire subir le pire des tortures. Mon mental ne tenait plus. J'espèrais que cette porte ne s'ouvre plus, j'espèrais que cette fois-ci, je ne me réveillerai plus. Je me suis ouverts moi-même les veines, plusieurs fois. Je me suis laissée mourir de faim. J'avais plus de liberté qu'avant, possédant une salle de sport notamment, dont une piscine. Je me suis noyée exprès. J'ai tenté de m'égorger, j'ai tout tenté ce qui était possible pour mettre fin à mes jours. Mais je n'avais jamais réussi et la douleur était insoutenable. Mon mental était tout autant brisé que mon corps, pourtant je vivais encore. Je survivais à tout. Un corps toujours aussi parfait, prenant de la masse musculaire comme personne, battant tous les records du monde en haltérophilie...
J'ignore combien de temps j'ai subis ça, tout ce que je sais, c'était que le dernier sujet après moi était le numéro 20000. Mais aucun n'avait mes capacités. Aucune de mes soeurs n'avaient le malheur d'être immortelle. C'était la capacité qu'ils voulaient découvrir désormais, en plus de réussir à refaire un être parfait comme je l'étais.
Je ne tenais plus. J'étais mortes beaucoup trop de fois, j'avais arrêté le compte à deux-cents fois. Mais je ne voulais plus me battre. J'avais compris que je n'allais pas mourir ici, c'était visiblement impossible. J'ai donc mis au point un plan pour m'enfuir. J'avais massacré les scientifiques juste après qu'ils soient rentré dans ma cellule. J'avais sauté sur les gardes de sécurités pour les tuer à mains nu avant de prendre une de leur matraque. J'avais forcé l'armurerie du lieu. Je savais qu'il y avait des armes à feu et des armes blanches, parce qu'ils m'ont appris à m'en servir. J'avais pris alors en possession le katana. Je n'avais pas pris de gilet pare-balle, je n'avais pas pris de protection. A quoi bon ? Au pire des cas, j'allais mourir. Et je tuais tout le monde sur mon passage. Jusqu'à tomber sur les scientifiques. Ils s'étaient réfugié dans un bureau, pensant que je n'allais pas les trouver. Mais j'avais fouillé chaque salle de ce foutu complexe et j'étais tombé sur eux. J'allais tuer chacun d'entre eux d'une manière différente. Un grand sourire s'élargissait sur mon visage. Je ne me rappelais plus quand j'avais souri pour la dernière fois. Avais-je déjà même souri ? Avais-je été heureuse dans ma vie ? Non. J'ai toujours été un cobaye et c'était pour moi l'heure de la vengeance.
Je fermais la porte derrière-moi, ne laissant aucun échappatoire. Et je commençais alors par étriper l'un d'eux. J'admirais ses boyaux sortir de son ventre. Puis sa vie qui le quittait. J'ai ensuite coupé le bras d'un autre. Puis son deuxième bras. Ses jambes ensuite. Mais il était mort bien avant que je tranche sa tête. Un autre, je retirais sa peau, lamelle par lamelle, jusqu'à ce que sa vie s'éteigne. Il était tombé dans les pommes à cause de la douleur depuis bien longtemps. Puis mon regard s'est posé sur lui. Cet homme que j'avais vu le jour de ma naissance.
Son regard était apeuré, il était en train de pleurer et... J'ai eu pitié de lui. Il ne m'avait jamais rien fait de mal. Il était venu me parler, souvent. De sa fille, Sophie, de sa femme, de ce qu'il aurait voulu faire si sa fille était toujours vivante. Il m'a soutenue quand je disais que je voulais sortir. J'ai même pu sortir avec lui dans le vaste monde. J'ai pu rire avec lui. J'ai pu être heureuse en sa présence, durant au moins quelques instants. J'ai entamée le mouvement pour le tuer d'un coup sec, mais mon corps m'arrêta. Je n'arrivais pas à le tuer. Il était si misérable. Alors j'ai juste dit.
« Fuis. Loin. Très loin. Et merci. »
Sans perdre de temps, il était parti. Je l'avais épargné et malgré ce que j'ai découvert ensuite, je ne le regrette pas. J'ouvris l'ordinateur posé sur le bureau. Il affichait "Bonjour Léo." Léo... C'était l'ordinateur de l'homme que je venais d'épargner. Un post-it était collé sur son écran avant un mot de passe inscrit dessus. Pas très sécurisé, mais je le tapais alors comme login et dévérouiller l'ordinateur. J'avais ensuite fouillé tous les dossiers, tous. Cela m'avait pris bien des heures à tout inspecter. J'avais trouvé des photos de Léo avec sa fille, j'avais trouvé des photos de lui et de sa femme. J'avais trouvé une affiche de recherche d'une petite fille nommée Sophie. Sa fille avait disparue. Et il avait tenté de la recréer, tout en la rendant aussi parfaite qu'il s'imaginait qu'elle était. Je n'étais pas le projet de créer l'humain parfait. J'étais là pour recréer sa propre fille. C'était lui, le gérant de ce projet. Mais alors, pourquoi m'avoir torturée autant ? Pourquoi avoir essayée autant de me tuer ? Parce qu'il avait peur de me perdre à nouveau. Voilà pourquoi il avait voulu m'offrir des glaces, pourquoi il m'avait emmené à la fête forraine. J'étais sa fille comme il imaginait qu'elle serait une fois adulte. J'étais parfaite à ses yeux. Puis j'ai ouvert le dossier 12078. Il y avait tout un tas de logs et des vidéos. Des vidéos où on me voyait me faire tuer. Je les ai toutes regardées. Toutes. Puis j'avais tout supprimé. Absolument toutes les archives. Que ça soit sur les serveurs du complexe ou même les sauvegardes. Qu'il aille se faire foutre Léo. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Je ne voulais plus qu'une de mes soeurs puissent souffrir comme moi. Je n'étais qu'une Sophie parmi tant d'autres. 20000. C'était le nombre exacts de clones qu'ils ont créés. J'ai alors tout cramer, tout. Et alors que je pensais sortir dehors, voulant ne plus jamais revenir dans cet endroit, j'ai traversé la porte vitrée. Il faisait nuit de l'autre côté, ce qui m'avait étonné, mais le monde dans lequel je venais d'attérir n'était pas celui que j'avais pu explorer. Un autre monde s'ouvrait à moi. Amaryllis. Allais-je pouvoir trouver quelqu'un pouvant en finir avec moi, ici ?
HRP
Comment as-tu découvert le forum ? J'y étais déjà
Double compte ? Oui, reroll de Luna.
Autre chose à rajouter ? J'espère être bien active avec ce nouveau personnage (et les autres)
La partie suivante concerne le recensement de votre avatar, merci de laisser la balise [ code ]
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Aleksandra Voliakov
The Chariot
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Sujet 12078, un autre échec. (Sophie) [TW: Violence, gore, torture, suicide]Ven 19 Avr - 12:12
Pauvre Sophie, j'espère qu'elle trouvera le moyen d'évacuer la douleur autrement...
Fiche validée !
Te voila donc validé(e) !
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- best sign ever: