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Siobhàn
Siobhàn
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#
Siobhàn; flemme de vivre et flemme de mourir.Jeu 18 Avr - 13:51
Siobhàn
La flemme de vivre et la flemme de mourir.

Résident

En quelques mots


Arrivé d’un univers où la magie signifiait pouvoir et souffrance, Siobhàn est aujourd’hui un danseur qui se contente de mener une vie simple en tentant d’oublier le passé. Si autrefois ses incantations faisaient trembler l’ennemi, il ne se sert désormais de sa magie que pour faciliter les tâches du quotidien.


Âge Il a cessé de compter, mais il ne faut pas laisser son physique vous tromper, car il a dépassé les 200 ans.
Et en années humaines, à quoi cela correspondrait ? Il ressemble à un jeune homme à la fin de la vingtaine.

Genre Vous entendrez son nom et c’est une femme que vous vous attendrez à rencontrer, or, c’est un jeune qui se présente devant vous. Et c’est de même que vous l’adresserez, même si biologiquement il n’est ni l’un ni l’autre.

Orientation sexuelle Il ne s’est jamais attardé sur le sujet, mais il se fout pas mal de ce qui se trouve entre vos deux jambes.

Métier ou fonction a Amaryllis Danseur principalement, mais il fait aussi des heures en tant que barista/barman/serveur.

Autres précisions et funfacts Il a toujours une cigarette pas loin; tenir quelque chose entre ses doigts, entre ses lèvres, expirer la fumée; ça le détend. Il aime être confortable dans ses vêtements, ce qui peut signifier le voir à demi enfoui dans un énorme pull trois fois sa taille ou avec un crop top et des leggings.  

Race du personnage Humain d’un univers alternatif

Description de la race et ses particularités et capacités
L’univers de Siobhàn est peuplé uniquement d'humains, mais ceux-ci se divisent en deux catégories: les gnáth et les beannaithe. Ces derniers ont la capacité de changer les lois de la nature afin de les faire obéir à leur volonté. En termes simples, ils sont capables de faire de la magie. Ils ne sont qu’une poignée de la population, raison pour laquelle ils sont révérés et craints. Peut-être est-ce à cause de leurs aptitudes magiques, mais leur croissance ralentit une fois la maturité atteinte. Si les gnáth peuvent vivre jusqu’à 150 ans en moyenne, les beannaithe peuvent se rendre jusqu’à 700 ans. On serait portés à croire qu’ils sont donc très forts, mais leurs corps sont tout aussi fragiles que ceux d’un humain normal; ils attrapent des grippes, se cassent des os et développent des allergies tout comme les gnáth. Ils peuvent donc mourir facilement s’ils ne font pas attention. Et vu qu’ils sont utilisés dans les guerres, malgré leur longue espérance de vie, rares sont les beannaithe qui dépassent un siècle d’existence.


COMPTE DE DROITS - Trois et il compte bien le garder comme tel.
COMPTE DE CREDITS - Sa situation financière est modeste, environ 2354 crédits dans son compte. C’est par choix, car les grands luxes ne font que lui amener des mauvais souvenirs.

Descriptions


Physique
Caractère
Siobhàn a tout d’un danseur : une démarche gracieuse, une posture droite, un corps svelte, une flexibilité qui épate et rend jaloux ceux qui craquent en tentant de toucher leurs orteils. Si on s’attarde un peu plus à sa silhouette, on constate qu’il n’est exactement longiligne et qu’il a plutôt une taille étroite pour un homme ainsi qu’une douceur au niveau de ses hanches. Sa carrure est fine malgré sa hauteur et ses muscles sont ciselés. Même chose avec son visage dont les traits, bien que masculins, recèlent une certaine délicatesse qui donne des sentiments contradictoires au jeune homme quand il se voit dans le miroir. Il sait que s’il coiffe ses cheveux roux d’une certaine façon, la Siobhàn qu’il fuit refait surface, mais par obstination, il refuse de les couper. Très souvent, il les porte attachés en un chignon ou un queu de cheval, des mèches rebelles encadrant son visage. Il a des beaux yeux pers qui passent du vert mousse au miel avec la lumière, un nez droit et une bouche boudeuse qui sourit souvent avec une pointe de moquerie.
Si vous le croisez dans la rue, vous penserez au premier regard qu’il est blasé, froid, peut-être même un peu arrogant de par son port droit et assuré, mais vous vous trompez sur tout sauf pour la lassitude qu’il a envers pas mal tout ce qui l’entoure. Et c’est qu’il n’y a que la danse qui donne un semblant de joie à sa vie.
Après la douleur qu’il a vécu dans son monde d’origine, Siobhàn a perdu le sens du bonheur et du plaisir. Il se sent souvent pris d’ennui, avec l’impression d’être dans le vide, rien qu’un corps qui bouge parce qu’il n’est pas mort. Il a bien pensé à mettre fin à ses jours, mais la chose lui a semblé compliquée et prenant trop d’énergie alors il a abandonné l’idée.
Il se demande parfois comment il serait s’il était capable de sortir de cet état et une partie de lui crie désespérément au secours, mais le danseur n’a juste pas assez d’énergie encore pour demander de l’aide. Il ne voit pas pourtant qu’il commence peu à peu à montrer des signes de guérison lorsqu’il taquine ses collègues de travail, lorsqu’il réplique sarcastiquement à un idiot dans la rue, lorsqu’il fait son mélodrame le matin sous le regard peu impressionné de son chat qui réclame qu’il le nourrisse. C’est des petits pas. Il faudra cependant qu’il rencontre plus de gens et selon ceux qu’il rencontrera, c’est soit un Siobhàn radieux qui verra le jour ou un Siobhàn ténébreux qui trouvera enfin l’énergie nécessaire pour mettre un terme à son existence, mais uniquement après être retourné dans son univers pour le mettre à feu et à sang.

Histoire du personnage


Quel est le monde d'origine de ton personnage ? Talamh
Provient-il d'une œuvre/univers existant(e) ? Nope, il s’agit d’un univers que j’ai créé.

Décris nous en quelques mots son univers d'origine
Talamh est un univers peuplé par des humains qui se divisent en deux catégories : les gnáth et les beannaithe. Ces derniers sont considérés comme des être bénis par les dieux, car ils ont la capacité de réécrire les lois de la nature avec des incantations -soit d’utiliser de la magie- ainsi qu’une espérance de vie qui peut atteindre les 700 ans. Cette ‘bénédiction’ a été donnée au début de leur civilisation qui est inspirée par les celtes.
L’histoire de Siobhàn se déroule dans la période moderne de son univers : la magie y est encore très présente chez les beannaithe qui sont révérés et craints par la population. Or, avec les avancées technologiques, les gnáth ont trouvé comment garder les beannaithe sous leur contrôle. Mis de pair avec une grande campagne de propagande, le monde est convaincu que les bénis se dédient corps et âme à leur nation, formant les lignes de front des armées lorsque les conflits éclatent ou utilisant leur magie pour travailler dans les hôpitaux ou dans des métiers dangereux.
La réalité est toute autre: les beannaithe ne sont que des marionnettes parées de beaux habits et exhibés devant les foules, travaillant sous la menace de voir leurs familles en péril s’ils ne se plient pas aux ordres. Ils portent tous un chip électronique qui peut exploser s’ils essaient d’affronter les gnáth. Et plus les années passent, plus la situation empire. La génération des parents de Siobhàn s’est vue forcée à avoir des enfants afin d’engendrer plus de beannaithe. Ceux étant infertiles étaient vus comme des défauts et envoyés au front tandis que ceux ayant des hauts taux de fertilité étaient enfermés puis séparés de leurs enfants lorsque venait le temps de commencer l'endoctrinement des petits.
La nation/pays de Siobhàn était principalement connue pour ses armées magiques et les nombreux conflits dans lesquels elle était impliquée.

COMMENT LE PORTAIL EST-IL APPARU ? POURQUOI ? A QUOI RESSEMBLE-T-IL ?
Le portail est apparu alors que Siobhàn essayait de fuir l’ennemi. Il était le dernier de sa troupe encore sur pied et il savait que si l’ennemi ne le tuait pas, il serait torturé, et s’il parvenait à fuir, il mourrait alors aux mains de sa propre nation pour avoir échoué à sa mission. Le portail est alors apparu devant lui sous la forme d’un cercle de pierres dressées, répondant à son vœu désespéré de trouver un endroit qui lui permettrait de vivre enfin libéré du cauchemar de la réalité.

QU'EST CE QUE TON PERSONNAGE VIENT FAIRE A AMARYLLIS ?
La découverte d’Amaryllis a été l’opportunité de commencer à nouveau, même si au début, Siobhàn a été incroyablement confus et perdu. Il a cependant rapidement décidé qu’il ne retournerait pas à Talamh.
Ne sachant pas comment la présence de sa magie serait prise, il cacha ses aptitudes et essaya de se trouver des emplois qui lui permettraient de survivre. Ça va faire presque trente ans qu’il a atterrit là et il ne compte pas partir. Il cherche encore comment se défaire du chip qu’il a dans son corps, travaillant sur des incantations qui lui permettront de l'enlever sans risquer sa vie.
Au cours des années, il découvre qu’il a un certain talent pour la danse et il s’y dédie, travaillant pour une troupe de danse et faisant aussi parfois des numéros dans les bars huppés de la vie.

La légende raconte que bien avant l’ère moderne, il y a presque deux millénaires, le vaste monde de Talamh fût béni par les dieux en donnant à certains d’entre eux la capacité de retranscrire les lois de leur monde. Leurs mots, parlés ou écrits, étaient imbués du pouvoir des miracles, ce qui leur valu le nom de beannaithe, les distinguant du reste de la population qui se désigna comme des gnáth.

Avec ces nouvelles aptitudes, les peuples virent leurs conditions de vie s’améliorer et plusieurs nations se développèrent. Les dieux avaient choisi leurs bénis avec soin, ne voulant pas que leur cadeau soit utilisé pour faire le mal. Pendant des générations, le monde de Talamh vécut en paix. Or, alors que les beannaithe brillaient dans la société, les gnáth se retrouvèrent dans leur ombre. Et c'est dans cette ombre que des sentiments de peur, de jalousie et de dédain commencèrent à bouillonner. Les années s’écoulèrent et la négativité ne fit que s’intensifier jusqu’à ce que les gnáth furent totalement plongés dans la noirceur de l’avidité et qu’ils décidèrent de prendre les choses en main.

Les frontières autrefois floues entre nations devinrent rigides et inflexibles, ouvrant la voie aux disputes pour des territoires et des ressources. Il fallait prendre les armes pour protéger leur population, pour faire ce qu’il fallait et donner ce qu’il y avait de mieux aux leurs; voilà les arguments cités pour convaincre les beannaithe de rejoindre les armées et utiliser leurs incantations pour combattre l’ennemi. Et cette stratégie fût d’un succès dépassant les attentes de ceux qui tiraient les ficelles depuis l’ombre : les beannaithe étaient des armes puissantes et cette puissance capable de brutalité inspira le respect, certes, mais surtout la peur. Et quel meilleur instrument pour contrôler un peuple que la peur?

Une fois les guerres débutées, elles ne cessèrent plus. Les beannaithe étaient vus comme des héros qui devaient absolument se dédier au bien-être de la majorité gnáth, car ils avaient été bénis pour cette raison. Et parce que les dieux avaient si bien choisi leurs bénis, ceux-ci étaient fondamentalement bons et incapables de penser égoïstement, consacrant leur vie à un peuple qui faisait semblant de les idolâtrer alors qu’en réalité ils étaient exploités. Les dirigeants ne pouvaient que sourire dédaigneusement en voyant ces êtres supposément privilégiés par les dieux, mais qui obéissaient aveuglément aux gnáth. Est-ce que ça ne voudrait pas dire que les humains ordinaires régnaient sur les dieux? Cette pensée exalta les gnáth qui tournèrent le dos aux cieux. En faisant cela, ils affaiblirent les dieux qui ne purent plus se mêler de leurs affaires et furent contraints à voir tristement comment leurs élus étaient réduits en esclavage.

Le monde évolua, les technologies virent le jour ainsi que des nouvelles générations de beannaithe qui commencèrent à remettre en question l’ordre de leurs sociétés. Si leurs plaidoyers touchèrent le coeur de certains gnáth, les gouvernements tournèrent rapidement la situation à leur avantage pour nourrir le brasier de la peur : les bénis si puissants ne veulent plus aider à l’avancement de leur nation, ils se croient au-dessus des ordinaires, ils sont capables de les détruire s’ils le veulent, ils sont un danger si pas sous contrôle! Avant même que les beannaithe aient pu se défendre, ceux ayant remis en question leur ordre ont été condamnés et mis à mort. Horrifiés, les bénis virent comment ceux pour qui ils avaient toujours tout donné se tournèrent contre eux et bâillonnèrent leur voix avec de la propagande.

Les médias repandirent l’histoire suivante : les beannaithe avaient par eux-mêmes dénoncé ceux qui avaient tenté de semer le chaos, démontrant encore une fois qu’ils étaient les héros dévoués des gnáth. Et pour prouver leur bonne foi, ils avaient accepté de se faire implanter une chip qui permettrait de les garder sous contrôle. De plus, ils s'installèrent dans les complexes fournis par leur gouvernement afin d’être prêts en tout temps à répondre à l’appel. Et le gouvernement, pour les remercier, garantirait leur confort en leur offrant des complexes immobiliers luxueux. La foule goba l’histoire en se disant que c’était équitable et même que les beannaithe étaient chanceux de vivre dans de si belles conditions alors qu’ils ne faisaient que leur devoir. Mission accomplie, se félicitèrent ceux qui avaient tout manigancé.

Ce fut quelques années après le confinement dans les complexes que des scientifiques gnáth remarquèrent que la condition des beannaithe n’était pas due au hasard, mais qu’elle était héréditaire. Si deux bénis s’unissaient, il était presque sûr et certain que leur progéniture serait aussi un beannaithe. Commença alors l’union forcée entre beannaithe pour tester cette théorie. Un crime de plus passant inaperçu derrière la façade glamoureuse des complexes.

C’est d’une telle union que Siobhàn vit le jour, petit être qui n’avait jamais demandé à vivre dans une telle réalité. Dès son premier souffle, tout lui fût imposé : son avenir, sa demeure, son éducation, et même son identité. Siobhàn, un nom plein d’ironie. Siobhàn, dieu est gracieux. Siobhàn, un nom de femme. Et Siobhàn qui ne se reconnut jamais comme tel.

Pendant l’enfance, personne ne se douta de rien. Le médecin qui l’avait reçu avait juste vu une vulve, concluant qu’il s’agissait d’une fille. On élèva l’enfant comme tel, lui disant de cesser d’être un garçon manqué lorsque Siobhàn refusait de porter des jupes ou des robes lors des apparitions à l’écran des enfants beannaithe. Et puis, la puberté arriva et les fillettes commencèrent à devenir des femmes. Siobhàn soupira de soulagement quand ses règles n’arrivèrent pas, serra les poings quand on se moqua de sa poitrine plate, eut envie d’hurler quand on lui imposa des tests pour vérifier sa fertilité, sentit la honte lorsqu’on lui annonça qu’elle -non, qu’il était une erreur de la nature, un produit défectueux. Il serait envoyé au front, au moins là il pourrait servir de chair à canon.

Ironiquement, cette décision démontra que pour aussi défectueux qu’il soit, il était loin d’être inutile. Les incantations lui venaient aussi naturellement que respirer, même si parfois il ne souhaitait rien d’autre que de prendre son dernier souffle. Rapidement, son nom fût reconnu sur les champs de bataille, le son de sa voix incantant faisant fuir l’ennemi, et son visage fut exhibé par les médias qui se donnèrent à coeur joie d’annoncer à tout le monde son intersexualité, le nommant l’aberration miraculeuse de Talamh. Siobhàn détesta chaque seconde de cette popularité imposée et de l’attention indésirée qui en découla. Il pouvait tolérer les regards curieux et ignorer les insultes, mais les avances et les propositions vulgaires lui donnaient toujours la nausée. Il finit par préférer rester sur le front, loin des soirées luxueuses de la capitale où on l’habillait comme une poupée que les gnáth influents pouvaient toucher à leur guise sans aucun égard envers sa personne.

C’est dans cette réalité qui était loin d’être une bénédiction que Siobhàn grandit, se demandant souvent s’il pouvait appeler cela vivre. La violence de la guerre hantait ses nuits et la perversité de la ville avait étouffé toute envie de côtoyer les autres. Il approchait les deux cents ans, il était seul, parmi les plus vieux beannaithe de leur nation, et il savait que leur gouvernement commençait à se demander si le laisser vivre plus longtemps serait bénéfique. Sa puissance était certes un atout incroyable, mais il risquait aussi d’être en mesure de se défaire du chip implanté dans son corps s’il continuait à développer sa magie. Ce ne fût donc pas une surprise lorsqu’il fût envoyé dans une mission suicide.

Ils lui avaient ordonné d’infiltrer le camp adverse et de faire sauter leur base militaire. Son équipe était composée de jeunes beannaithe qui n’avaient pas passé les tests de fertilité. Ils n’avaient aucune expérience de combat, leur magie à peine développée; ils étaient de la chair à canon.

Non, ce ne fut pas une surprise que tout vire mal.

Une autre explosion sonna derrière lui et Siobhàn entendit le hurlement de douleur de l’un de ses soldats. Des coups de feu et le cri cessa. Il continua à courir, murmurant des incantations. Un geste de la main; «Fásann crann­ cruach» et un immense arbre d’acier bloqua le chemin de ses poursuivants. Ses poumons brûlaient sous l’effort, mais il força ses jambes à continuer. Il devait atteindre la forêt, là il pourrait plus facilement se cacher et faire appel à la nature pour se défendre. Des coups de feu sonnèrent à nouveau, une balle frôla sa cuisse et il hissa de douleur. Une autre transperça son épaule et il trébucha.

«Je ne veux pas vivre ici, je ne veux plus me battre, je ne veux plus être dans ce monde! S’il vous plait, je vous en prie, je ne veux pas mourir ici!» pensa–t-il alors que sa vue s’embuait et que l’ennemi se rapprochait de lui. La forêt était juste devant lui, mais il savait qu’il ne s’y rendrait pas. Le désespoir et la rage montèrent en lui avec la force d’un ouragan, sortant de lui en un cri déchirant.

Siobhàn, dieu est gracieux.
Peut-être était-ce vrai.
Siobhàn, un nom qui ne collait pas, mais c’était sa seule possession.
Les menhirs apparurent devant lui, entourés d’un halo bleu; mystérieux, invitants, rassurants.
Siobhàn, une personne qu’il voudrait être; libre, vivant.
Le bras tendu vers les pierres dressées, dans un dernier effort, il franchit le seuil.

Le changement fût drastique et perturbant. Un moment il était poursuivi par l’ennemi, des balles sifflant autour de lui, et le suivant il trébuchait dans un lieu inconnu. Un instant il faisait jour, et le suivant seul la lune éclairait la pénombre.

Confus, il regarda autour de lui en sachant instinctivement où il était, même si c'était la première fois qu'il posait les pieds là. Son portail, le cercle de menhirs, était toujours là autour de lui. Il vit d’autres personnes apparaître autour de lui. La plupart ne lui prêta pas attention, sortant et continuant leur chemin, clairement des habitués de l’endroit. Ne voyant pas de danger, il osa sortir du cercle. Il observa les pierres dressées, mais ne les toucha pas de peur de les réactiver et se retrouver devant ses poursuivants.

Il sentit le regard de quelqu’un sur lui et il se tourna en vitesse, les bras levés et une incantation sur le bord de lèvres. La personne leva les mains pour montrer qu’il n’était pas en danger, un sourcil haussé et les lèvres courbées par l’amusement.

«C’est ta première fois ici, on dirait,» remarqua l’inconnu en le regardant attentivement. «Et on dirait aussi que t’es tiré du trouble juste à temps.»

Siobhàn fronça les sourcils, mais préféra ne pas commenter. Il avait beau savoir qu'il se trouvait à Amaryllis, loin de Talamh, ça ne changeait pas qu'il ne savait pas où commencer, ni où aller pour soigner ses blessures.

Le sourire de l’inconnu s’adoucit un peu, «Tu sembles avoir échappé de justesse à ce qui t'a fait arriver ici.» Il fit une pause et son regard s’attarda sur les blessures du beannaithe. «Viens, allons prendre soin de ces blessures. Tu peux rester sur tes gardes, je le ferais aussi, mais je t'assure que arnaquer les nouveaux n'est pas mon passe-temps.»

Et normalement, Siobhàn aurait douté un peu plus, mais l’adrénaline avait commencé à baisser et tout son corps lui faisait mal. Lentement, il baissa les bras. L’étranger l’encouragea à la suivre d’un geste de la tête et c’est ce qu’il fit. Heureusement, ce fût une bonne personne sur qui il était tombé et une fois pansé et reposé, le jeune homme comprit enfin que son vœu était devenu réalité. Son bienfaiteur lui permit de rester dans sa demeure le temps qu’il s’habitue à la ville et trouve comment se débrouiller par lui-même.

Il lui a fallu quelques mois, mais il s’adapta rapidement au nouvel endroit. Il trouva un emploi dans un restaurant du sud et le quotidien s’installa, contrastant énormément avec son passé qui hantait encore son sommeil. Le temps passa et quatre ans après son arrivée alors qu’il était habitué à Amaryllis et que la routine avait coloré ses jours de gris, Siobhàn découvrit la danse. La musique, les mouvements, le rythme, si semblable aux battements d’un cœur. Désireux d’imiter les danseurs sur la scène et faire sienne leur passion libre, il décida de s’y essayer.

Il n’arrêta plus par la suite.

C’est quand tout va bien que les choses décident de mal tourner. Pour Siobhàn, ce fût un rêve qui lui rappela le chip implanté dans son corps, dernière trace de l’emprise des gnáth sur sa vie. Des émotions turbulentes tourbillonnèrent en lui, le faisant retourner aux incantations qu’il avait cessé depuis son arrivée, désespéré de trouver comment enlever l’implant sans risquer sa vie. L’ironie de la chose ne lui échappa pas encore une fois. Pendant presque trente ans, il avait oublié l’existence de ce chip et ce n’est que lorsqu’il commença à reprendre goût à la vie que le souvenir lui revint.

Or, il est hors de question qu’il laisse les gnáth dicter son existence à nouveau. Il trouvera bien comme éradiquer ce rappel de son passé.


HRP

Je suis une petite patate dans la fin de la vingtaine et qui adore écrire et lire. Je fais du RP depuis l’adolescence, et je suis actuellement aussi dans un autre fofo. Je suis venue ici pour essayer un autre univers. ^^ J’ai bien hâte de vous croiser en jeu!

Comment as-tu découvert le forum ? Sur une liste de forumactif.
Double compte ? Nope, c’est mon premier compte ici.
Autre chose à rajouter ? J’aime les biscuits et je suis facilement soudoyée avec de la bouffe ou des patpats? Ah, et j’ai traumatisé mon dernier partenaire de RP, car semblerait-il que je suis trop drama? Smile

La partie suivante concerne le recensement de votre avatar, merci de laisser la balise [ code ]
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Siobhàn; flemme de vivre et flemme de mourir.Ven 19 Avr - 22:35
J'ai hâte de croiser ton personnage au détour d'un RP !

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